Budget Participatif 2024

Je cherche depuis des années à créer ou intégrer le processus de création d’un espace autour de l’alimentation. \nJ’ai visité des tiers lieux comme le \"Quartier Libre 4c\", pris contact avec Le Grand Bain à Nantes, avec Les marmites volantes à montreuil, avec « les petites cantines », visiter les recycleries, notamment la Pagaille à Ivry, qui proposent des cantines et/ou cafés solidaires. Mon idée est d’abord simple, mais il est vrai que les tiers-lieux ont souvent une pluralité d’activités qui permet de faire coexister plusieurs utilités, et population.\nMon idée principale est de créer une cuisine partagée. \nCette idée part du constat que des étudiants et jeunes travailleurs n’ont pas forcément l’espace de cuisine, ni l’électroménager, pour se préparer efficacement à manger. Mais cette problématique peut s’appliquer à des familles.\nJe pensais cet espace comme on pouvait penser une salle de sport : on ne vient qu’en tenue, et tout est ensuite fourni et mis à disposition.\nLa première étape, pour cuisiner, ce sont les denrées. J’envisageais de créer une épicerie solidaire (qui a été proposée dans les idées) telle que La Fourmi à Lyon, un espace pour les légumes moches… Les frigos solidaires proposés dans les idées pourraient aussi avoir leur place.\nPuis, seconde étape, la transformation : on accède à des îlots de travail, des casseroles, des plats, des mixeurs, des robots etc… Afin de cuisiner. On peut se préparer un plat en grande quantité pour notre semaine, ou se faire un gâteau alors qu’on n’a pas de four chez soi ; seul, ou entre amis/famille. \nEnfin, dernière étape, consommation : prévoir des espaces, dont la disponibilité pourrait être géré en pré réservation, dans lesquels on pourrait manger.\nCet espace peut aussi permettre de faire des ateliers culinaires pour adultes, ou pour enfants, menés par les membres de l’association, ou à l’initiative habitants (préparer un mafé, des ramens, des brioches…), fait de manière bénévole ou être une source de revenu complémentaires pour eux. On peut aussi imaginer des conférences, des expositions… \nJ’imagine aussi un lien direct avec la terre : jardin aromatique et médicinale sur le toit, lien avec des producteurs, cours d’agriculture urbaine.\n\nJ’ai un intérêt très fort pour l’alimentation, c’est pour moi ce qui façonne notre monde. Nous avons changé notre culture, notre manière d’habiter, de faire famille, etc, avec la domestication et l’agriculture après tout.\nA travers l’alimentation donc, on peut jouer sur le mode de vie : allons-nous au super marché, ou cultivons-nous un potager ? Pouvons-nous prendre du temps pour préparer les repas, ou est-ce que l’on se fait livrer ? Est-ce que l’on consacre du temps à faire des conserves ? Avons-nous de l’espace de stockage pour acheter en gros ?\nLes réponses à ces questions, et d’autres, façonnent notre économie et notre urbanisme. Je suis partisane qu’une réponse au changement climatique se trouve dans une transformation de nos modes de vie.\nAussi, pour que cette transformation soit bénéfique pour notre pouvoir d’achat, joyeuse, facile, sereine, il faut mutualiser nos moyens : notre temps, nos compétences, nos appétences, nos espaces.\nJe finis un diplôme en agriculture cette année, et je deviens professeure contractuelle des écoles dans le 94, après un court passage dans l’avocature, que je ne trouvais pas assez épanouissante.

Alimentation

Ne sait pas

70000

Projet individuel

Je souhaite m’impliquer dans le projet pour sa conception, sa faisabilité, sa communication, sa gestion. J’ai pour projet personnel de mettre en place des ateliers de cuisine pour jeunes ado et ado afin de se réapproprier les aliments locaux, la nutrition, comment faire ses courses, renouer avec le vivant, etc… Je pourrai mettre en place et assurer ces ateliers dans ce lieu. A moyen terme, je pourrai même aller jusqu’à demander un temps partiel afin de dégager plus de temps. A long terme, je peux m’impliquer totalement professionnellement dans ce projet.

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